En Espagne, on les appelle officiellement des "maisons de tolérance", d’autres préfèrent le terme d’"hôtel pour femmes"… en réalité il s’agit de maisons closes ou " puticlubs ".
Et sur la commune La Jonquera, petit bourg espagnol de 3.000 habitants située au bord de l’autoroute qui mène de Perpignan à Barcelone, elles sont légion.
Rien d’illégal à cela. En Catalogne, ce genre d’établissement de passes est autorisé. La justice a d’ailleurs donné son feu vert à l’implantation d’une "nouvelle adresse", en plein cœur du village, au grand damne du maire Jordi Cabezas, qui s’est battu pendant quatre ans pour empêcher son implantation, en vain.
Le Paradise, c’est son nom, ouvre donc ses portes aujourd’hui. A l’intérieur, 2 salles de spectacle, 120 chambres et surtout 200 jeunes filles à majorité roumaine, toutes prostituées.
Dans ce village espagnol situé à moins de 40 kilomètres de Perpignan et traversé chaque jour par quelque 6.000 camions, les clients ne manquent pas. Une clientèle à 80% française
Bienvenue au paradis.